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| Après une soirée rattée [Clara M. Blood] | |
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Vittoria D. Di Rinaldini
Messages : 24 Date d'inscription : 27/10/2009
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| Sujet: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Mar 27 Oct - 21:51 | |
| * mi annoio da morire ! Mon dieu qu’est ce que je m’ennuis…* Vittoria – J’leur laisse encore une heure, et si ça craint toujours, je me casse… La jeune femme poussa un profond soupire en regardant la pièce autour d’elle… C’était foireux, comme toutes les fêtes « mondaines » auxquelles elle assistait. A départ, l’Italien avait trouvé le concept marrant : Elle trouvait un type moche, lui faisait croire qu’il avait ses chances, puis le laissait tomber pour son pote canon, avec qui elle passait « sept minutes au paradis » dans les toilettes. Bien sûr, cela durait généralement plus que sept minutes, mais ce n’est qu’une expression. Aujourd’hui, la brune était drôlement mal tombée. Enfin, non. Cela n’avait rien de drôle, c’était plutôt d’un pathétisme à deux balles qui écœurerait n’importe qui. Comment avait-elle fait pour tomber aussi bas ? Voilà…Cela lui revenait. Elle marchait tranquillement, dans la rue, portant une jupe en cuire masquant le moins de peau possible, ainsi qu’un tope rouge décolleté et une mini-veste en cuir, et des sandales argentée à talon aiguille. Enfin, tenue normale pour toute peste sortant le soir. Pour le style, la belle avait aussi ajouté divers accessoires, dont une paire de lunette de soleil de marque. Bref, l’italienne (ou romaine, selon les préférences) déambulait dans les rues, se demandant ce qu’elle allait faire de sa soirée et quelle minable elle alla prendre pour pauvre victime. Bon, déjà, son plan A était prêt : Se soûler jusqu'à l’impossible, s’envoyer en l’air et tuer X ou Y, de préférence la plus belle fille de la soirée. Personne n’avait le droit d’être plus belle ou plus magnétique qu’elle. Pas ce soir. Enfin, Vittoria n’avait rien demandé à personne, attendant juste qu’un type mignon l’aborde et l’invite à sa soirée. Cela n’avait pas tardé. Un groupe de jeune, dans une voiture plutôt foireuse l’avait klaxonné et s’était arrêter trois mètres plus loin. Elle savait ce qu’ils pensaient d’elle, et leur fit vite comprendre que ses services n’étaient pas payants et qu’elle ne s’envoyait pas en l’air avec le premier idiot venu juste pour un paquet de fric. Les types, plutôt lourds, insistèrent, et Vittoria ne se gêna donc pas pour baisser tous ses doigts, sauf le majeur, et leur faire admirer sa main. Allez savoir pourquoi, les types n’avaient pas apprécié. Elle avait rit et leur avait dit la vérité : qu’ils étaient minables, de pauvres gars qui ne pensaient qu’au cul et n’étaient même pas foutu de se trouver une fille sans avoir recours à l’argent. Puis, elle leur avait une nouvelle fois fait admirer son majeur et était partie sans demander son reste. Les types l’avaient suivit mais, manque de chance, quelqu’un l’aborda, lui proposant, enfin, de venir squatter chez un de ses amis, qui organisait « la fête de l’année »… « Ce sera trop cool ! », avait assuré son interlocuteur. Bon, il avait oublier de précisez qu’il était encore au collège, mais vu son langage, la vampire avait eut une certaine indication de la classe d’âge où il se situait. Elle l’avait quand même suivit, pour le fun. Ce soir, elle était mal tombée. Pas d’alcool fort, que de la bière et du punch au fruit à la couleur pas nette. Une fête pathétique où des ados célébraient le fait qu’ils soient tous stupides et décérébrés en s’embrassant à pleine bouche sans jamais passer à l’acte. Heureusement, le grand frère de l’organisateur de la fête avait été là. Il semblait trouver cette mascarade tout aussi idiote qu’elle, alors, elle l’avait fait. Cela n’avait pas été aussi bien qu’elle le pensait, et il l’avait délaissé pour des cigarettes bon marché une fois l’acte fini. Voilà. Voilà comment la brune se retrouvait là, sur ce sofa miteux, buvant sa troisième bière de la soirée. Un gamin vînt s’assoir à côté d’elle, lui lançant un regard en biais et adressant un coin d’œil à ses amis. Si elle avait été d’humeur, Vittoria l’aurait laissé vainement tenter de la dragué, puis l’aurait castré verbalement. Ce soir, elle se contenterait de la deuxième partie. Vittoria – Ecoute, mon grand, je sais que tu crois que t’as l’air cool, mais en fait, c’est tout le contraire. Cela ne sert donc à rien d’essayer de m’aborder ou de me draguer, je ne tomberais jamais assez bas pour toi. Le garçon resta éberlué pendant un moment, la bouche en cœur. Derrière lui, ses soi-disant « amis » étaient morts de rire. Vittoria sourit, rafla deux bouteilles de bière et parti. Elle était déjà restée trop longtemps. Leur accordé une heure de plus aurait été un signe alarmant de masochisme profond. Une fois dehors, elle vida les deux bouteilles de bières, pas encore soûle, et marcha dans les rues de Fell’s Curch, détaillant tout ceux qui se trouvaient sur son chemin. Elle soupira, d’un soupire long et profond. Quelques minutes plus tard, un inconnu s’était retrouvé vidé de son sang, et abandonné je-ne-sais-où. Ses pas la menèrent jusqu’au parc. Pourquoi pas ? Après tout, sa soirée était déjà ratée, alors quel risque pourrait-elle encourir ? A cette heure-ci, le lieu était désert, la jeune femme se permit donc de courir comme une gamine, décrivant des cercles et chantant cette comptine bien connue : Vittoria – Promenons-nous dans les bois, pendant que le loups n’y est pas ! Dans une dernière vrille, l’italienne se laissa tomber dans l’herbe fraîchement coupée, achevant, presque dans un murmure : Vittoria – Si le loups y était, il nous mangerait… Elle rit à la comptine, comme une enfant. Bon, avouons que le parc de Fell’s Church n’avait rien d’un bois, ou d’une forêt, mais après tout, elle avait besoin de folie, après la soirée désastreuse qu’elle venait de passé… Et puis, quel sombre idiot pourrait bien rôder dans le parc à cette heure, à part elle ?
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| | | Clara M. Blood Dangerous and Beautiful Vampire
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| Sujet: Re: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Mer 28 Oct - 15:40 | |
| Voix – Noooon, au secours… La voix s’éteint et un corps tomba par terre, mort, vidé de son sang. A côté de lui se tenait une silhouette droite, avec un regard hautement satisfait et un sourire cruel dessinait sur le visage. Avec un doigt, elle essuya une gouttelette de sang qui perlait à la commissure de ses lèvres. Son regard se posa sur le corps sans vie de sa victime et puis elle tourna le dos. Comme si de rien n’était. Comme si à l’instant, elle n’avait pas tué quelqu’un, comme si à l’instant il n’y avait pas eu un cri perçant dans le vieux cimetière, comme si l’instant elle n’abandonnait pas un cadavre. Elle partit comme si elle n’avait pas commis un acte cruel. Depuis quand était-ce un crime de se nourrir ? Les humains ne pleuraient pas lorsqu’ils mangeaient un hamburger. Mais la viande provenait d’un pauvre bœuf sans défense. Et alors… Clara sourit et partit d’une démarche langoureuse vers la ville tout en repensant à la soirée qu’elle venait de passer. Il y a deux heures de ça, elle s’était envoyée en l’air avec une bombe au lit. Oui, elle s’était bien envoyée en l’air, elle n’avait pas fait l’amour… Faire l’amour était une institution du passé, maintenant il fallait profiter de la vie et s’éclater. Bien que dans le Clara, elle avait l’éternité pour s’amuser mais on ne commence jamais assez tôt. Bref, après avoir laissé son amant sans le tuer, il était assez intéressant pour qu’elle recommence ses activités avec lui. Mais bon, il faut dire que le sport de chambre (faisons comme si la blonde l’avait fait dans une chambre et non pas dans les toilettes du vieux motel pourri où ils avaient été) ça creuse. Clara était donc sortie en ville dans l’espoir de trouver une victime facile, elle n’avait ni la patience ni l’envie de séduire un gamin bourré d’hormones pour combler sa faim. Chance pour elle, il s’avérait que ce soir, il y avait une fête (enfin un, peut-être y en avait-il plus). Et Clara avait vu sortir d’une maison, un jeune homme tout à fait potable d’être son diner qui était bourré. Allez savoir ce qu’il avait bu, la blonde n’en avait rien à faire et l’avait donc aborder pour en faire son repas. Il n’avait pas fallu le temps pour qu’il la suive dans le vieux cimetière. Elle était canon, il était complètement saoul. Enfin, retenons seulement le fait qu’elle était canon, cela aurait suffi à n’importe quel homme. Bref Clara le conduit donc le vieux cimetière abandonné et le croqua comme un casse-croute. La suite, vous la connaissez. Maintenant la belle se dirigeait vers le centre ville avec les idées un peu floues. Enfin, c’était normal, le sang de son repas était contaminé d’alcool. En gros tout ce que lui avait bu, c’était comme si elle, l’avait bu. Bon, ce n’était évidemment pas assez pour la rendre saoule comme lui ou pour qu’elle se mette à l’envers mais c’était assez pour qu’elle pense assez bizarre. Du genre : Prendre un garçon A pour passer une bonne soirée puis un garçon B pour le repas et enfin un garçon C pour passer une bonne nuit et avoir un petit-déjeuner au lit. Mais passons. La jeune femme finit par arriver en ville et se dirigea vers le parc où des jeunes venaient le soir. Elle espérait tomber sur un beau garçon avec qui elle pourrait passer une nuit de folie et qu’elle tuerait le lendemain. Un sourire cruel se dessina sur son visage. Elle s’avança dans l’herbe humide. La rosée était déjà tombée et mouillé ses pieds, la faisant agréablement frissonner. Elle finit par s’arrêter et retira ses escarpins noirs aux longs talons aiguilles qui s’enfonçait dans la terre. Ce n’était pas l’idéal pour marcher. Elle continua donc son chemin pieds nu dans l’herbe douce. Ses cheveux flottaient au rythme du vent et lui caressait parfois le visage. Ses bijoux de métal argenté cliquetaient entre eux. Aujourd’hui la jeune femme avait mis un slim en jean bleu avec un bustier noir et par-dessus une veste en jean de la même couleur que le pantalon. Arrivée devant un arbre, la jeune femme prit une impulsion et se retrouva propulsée en haut de l’arbre. Elle s’installa sur une branche où elle avait une vue surtout et ferma les yeux. Pas besoin de voir, elle entendrait les personnes arrivaient. Clara souffla doucement et se détendit. Cela faisait du bien de se poser de temps en temps. Un certain temps passa pendant lequel la blonde repensa au passé. Elle se rappelait encore de tout comme si c’était hier. Le nom de Drake s’imposa à son esprit mais elle le chassa vite. Cet abruti n’allait pas lui pourrir sa soirée. Soudain, la jeune femme entendit du bruit. Elle ouvrit un œil pour voir si c’était sa prochaine victime ou un indésirable et elle eut la surprise de voir quelqu’un qu’elle connaissait. Vittoria Di Rinaldini. * En parlant de Drake tiens…*Vittoria Di Rinaldini était sans doute le premier vampire qu’elle avait connu. Après Drake mais lui ne comptait pas puisqu’il était mort par ses soins. C’était d’ailleurs lui qui lui avait présenté la brune. Au début, pendant les trois premiers siècles, elle n’avait pas pu la supporter. Elle lui avait à moitié fait une crise parce qu’elle avait tué Drake. Mais soyons franc, Clara pensait très clairement que si elle ne l’avait pas tué, Vittoria aurait pu en faire autant. Bref, les deux jeunes femmes n’avaient jamais étaient les grandes amies. Jusqu’à ce qu’elles se retrouvent ici et que naturellement, elles se mettent à parler comme si de rien n’était. Bref, maintenant, Clara arrivait à considérer l’italienne comme une amie mais il y avait toujours une toute petite tension entre eux. La blonde, de son observatoire, la regarda faire. Un sourcil interrogateur se haussa sur la visage de la belle quand elle vit Vittoria faire du grand n’importe quoi. Courir, tourner en rond ? Coup de chaud ou sang périmé ? Clara opta pour le sang périmé quand elle l’entendit chanter. Vittoria – Promenons-nous dans les bois, pendant que le loups n’y est pas ! La jeune femme se retint de rire en se demandant si la brune se laisserait aller autant si elle savait qu’elle était là. Puis Vittoria se laissa tomber en finissant dans un murmure parfaitement audible pour la blonde : Vittoria – Si le loups y était, il nous mangerait… Amusée plus qu’autre chose par l’attitude de son amie, la blonde reprit d’une voix haute et claire : Clara – Mais comme il n’y est pas, il ne nous mangera pas. Puis elle sauta et se retrouva au sol, les pieds dans l’herbe humide, un petite sourire ironique sur le visage. Clara – Dis moi Vit’, tu t’es nourri avec du sang périmé ou tu t’es bourrée avec les quelques bières que tu as ? Toujours le même sourire ironique, le doigt pointait vers les bouteilles, Clara décida de changer ses plans de soirée et de s’amuser autrement…
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| | | Vittoria D. Di Rinaldini
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| Sujet: Re: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Mer 28 Oct - 16:43 | |
| [Plus de Trois siècles dans le passé]Vittoria - Qui, m’avez-vous dit ? Voix – Clara. Elle s’appelle Clara. La jeune femme, assise sous un arbre de l’immense jardin, Versailles se détachant derrière elle, fronça le nez. Clara…Qui pouvait porter un nom aussi mal venu ? Sûrement une paysanne, ou une domestique… Rien de bien passionnant. Alors pourquoi diable insistait-il pour la lui présenter à elle, Vittoria Dolce Di Rinaldini ? Cela promettait déjà une longue séance de discussion futile et ennuyante, où la belle devrait prendre un air faussement intéressé, hocher souvent la tête en signe de compréhension et ne surtout pas laisser transparaitre qu’elle se faisait royalement chier. Elle n’avait aucune, mais alors aucune envie de participer à ce massacre de journée qui arrivait à grand pas, et n’aimait pas la simple perspective qu’on lui présente une domestique…Non…Que Drake lui présente une domestique. Ce n’est pas comme si ils étaient de si bons amis qu’ils partageaient tout, et Vittoria n’avait vraiment pas le courage de paraitre doux et aimable devant son nouveau jouet. Vittoria – C’est un nom bien commun. Quelle est l’origine de cette demoiselle ? Drake leva les yeux au ciel et s’attarda quelque instant sur le visage de Vittoria. Drake – Ne vous en faites pas, vous allez l’adorer Vittoria – J’en doute fort, mon ami. Mais il ne coûte rien d’essayer. La remarque, sèche, avait résonnée comme une sentence irrévocable, le mélodieux accent de la brune vibrant encore dans l’air lourd de cette journée de printemps. Mon dieux, qu’est-ce qu’il faisait chaud avec ce corset ! Pourquoi fallait-il qu’elle soit obligée d’en porter ? Elle n’était pas grosses, elle ne l’avait jamais été, malgré la mode qui sévissait sur le palais du Roi Soleil. Dans un geste d’ennui suprême, l’italienne se laissa tomber sur l’herbe fraîche, prétendant se recoiffer. Combien de temps cette fille allait-elle les faire encore poireauté ? Vittoria n’aimait pas attendre, encore moins une inconnue. Certes, ils n’étaient pas si mal, à l’ombre de cet oranger, mais tout de même, elle avait autre chose à faire. Bon, d’accord… Elle n’avait rien de mieux, de plus drôle, de plus passionnant ou de plus important à faire, c’était d’ailleurs pour cela qu’elle avait accepté avec plaisir la proposition du vampire assis à côté d’elle… Mais il aurait dût la prévenir d’avance que cela serait aussi long et aussi ennuyant. Elle aurait fait un tour près du canal, histoire de pousser « par mégarde » un promeneur, et de hurler « à l’aide ». Drake se releva. La romaine lui jeta un regard en biais, puis ferma les yeux, humant l’air où différents parfums et arômes se mélangeait, telle une danse. Une de ces odeurs se rapprochait d’eux. Elle soupira. Bon sang, ce que cette fille pouvait être lente, s’en était agaçant, à tel point que, si elle avait pût, Vittoria se serait terrée sur une des branches de l’arbre, histoire d’effrayer cette pauvre fille, qui n’avait rien à faire avec des nobles, vampire ou pas. Après quelques secondes, l’odeur stagna. La fameuse Clara, responsable de l’ennui de Vittoria, était arrivée. La brune se releva et l’aperçu enfin : Blonde, serrée dans son corset, noble et presque aussi jolie qu’elle… Elle la détestait déjà. [De nos jours, Parc de Fell’s Curch]Clara – Mais comme il n’y est pas, il ne nous mangera pas. La brune sourit, révélant ses dents blanches, et ferma les yeux, ressentant le bond de Clara plus que le voyant. Après quelques secondes, l’italien ouvrit de nouveau les orbes bleus qui composaient son regard, et les posa sur Clara, un sourire satisfait toujours collé à ses lèvres. D’un mouvement rapide, fluide, silencieux, élastique et magnétique, Vittoria se retrouvait debout, face à sa connaissance de longue date, récemment amie, Clara M. Blood. C’est fou comme les siècles changent les relations entre les gens, n’est-ce pas ? Vittoria – Moi aussi, je suis heureuse de te voir Clara. Je vais très bien, merci de t’en inquiété, et toi, pas trop en manque ? Tu ne pensais tout de même pas que je serais ton troisième mec de la soirée, c’est assez insultant ! Son sourire s’élargit d’un cran, sachant pertinemment comme Clara allait prendre sa remarque. Bien sûr, je vous arrête tout de suite, Vittoria ne cherchait pas la vampire en face d’elle, et la blonde devait en avoir parfaitement conscience, depuis le temps qu’elles se fréquentaient. C’était juste la manière de Vittoria de dire « qu’est-ce-qui t’amène ici ? ». Clara – Dis moi Vit’, tu t’es nourri avec du sang périmé ou tu t’es bourrée avec les quelques bières que tu as ? Vittoria – Non fa conclusioni affrettate Clara !* La brune projeta ensuite ses longs cheveux en arrière, laissant échapper un rire cristallin et suave. Vittoria – Malheureusement, ni l’un ni l’autre. Il me faut beaucoup plus que ça pour être beurrée, bien que j’aurais aimé me savoir un peu moins sorbe. Quand au sang, je ne m’abaisserais jamais à en choisir périmé, c’est fou l’estime que tu as de moi. Vittoria laissa s’échapper un nouveau rire, puis continua : Vittoria – Je remarque tout de même que tu as les mêmes références que moi, c’est rassurant. Sinon, ta soirée? Une idée de lieu ou une orgie pourrait avoir lieu? [* « Ne fais pas de conclusions trop rapides ! »]
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| | | Clara M. Blood Dangerous and Beautiful Vampire
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| Sujet: Re: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Mer 28 Oct - 20:01 | |
| [Versailles, XVIIIème siècle]
Il faisait beau et chaud aujourd’hui, tous les nobles étaient de sortis, ils avaient délaissé les couloirs froids et luxueux du châteaux pour se promener dans les allées parfumées des jardins. Les femmes marchaient devant avec leurs ombrelles et leurs éventails qui brassaient l’air chaud inutilement. Elles riaient fortement et se racontaient les derniers potins. Derrières les hommes discutaient politiques et cultures avec leurs voix monotones et froides. Le roi aussi était de sorti. Il avançait tranquillement suivit de ses courtisans et quelques gardes au cas où. C’était une journée merveilleuse pour se balader en somme. Et c’est ce qu’avait décidé la jeune Clara et son cher mentor Drake. Ils se baladaient tous les deux d’un pas lent, d’une démarche féline dans les roseraies de Versailles, loin de l’agitation et du roi. Clara détestait être entourée des vipères de la cour qui n’arrêtait pas de jazzer sur tout et sur rien. C’était ennuyant au possible et elle n’aimait pas s’ennuyer. Elle préférait de loin faire la folle et se mettre la tête à l’envers au sens littérale bien évidemment. Parfois, elle sortait en douce du château et allait au bal masqué loin de tout. Les rumeurs n’étaient que des mensonges, la vérité faisait bien plus mal et c’était bien plus agréable. Clara était ainsi, elle détestait qu’on lui impose des choses, elle détestait être responsable, elle détestait les formalités et par conséquent, elle détestait la cour de Versailles. Pourtant, la plupart du temps, elle jouait le jeu. Elle jouait la gentille petite fille noble parfaite aux yeux de tous pour mieux frapper par derrière. Elle aimait frapper par derrière, c’était tellement plus amusant surtout quand elle voyait le visage surpris qui ne comprenait pas pourquoi elle pouvait faire ça. Elle avait toujours le contrôle surtout mais pourtant aujourd’hui, une chose lui échappa.
Drake – Rencontrez-là, je ne comprends pas pourquoi vous vous offusquez… Clara – Je m’offusque comme vous dîtes si bien parce que cela ne me plait guère, je sens que cette rencontre va être ennuyeuse à mourir. L’homme soupira et réfléchit. Comment lui faire accepter, elle était tellement énervante à ne jamais vouloir suivre les règles. C’est vrai que ce trait de caractère l’avait séduit mais il y avait des limites et elle les dépassait de trop loin. Il reprit tout en chuchotant et en la tutoyant : Drake – Ecoute-moi bien Clara, il faut que tu rencontres d’autres vampires pour ton bien. La blonde laissa échapper un petit rire hautain et s’éloigna du vampire pour aller cueillir une fleur. Depuis qu’elle était transformée, son odorat était bien plus développée et elle adorait sentir le parfum des fleurs, c’était encore plus délicieux qu’avant. Puis elle revint vers Drake et dit d’une voix haute et clair à l’inverse de compagnon qui voulait rester discret : Clara – Vous me tutoyez maintenant, que c’est irrespectueux. Je vais vous dire ce que je pense. Vous voulez que je rencontre cette personne pour que je me mette enfin à respecter vos soi-disant règles essentielles. Eh bien, je vais nous épargner une visite pénible. Connaître cette personne ou pas ne me feras nullement changer d’avis. Drake ouvrit la bouche pour protester mais la referma immédiatement. Il aurait beau utilisé toute la rhétorique possible, jamais elle n’accepterait ses arguments. Qu’il essaie de la convaincre ou de la persuader, c’était perdu d’avance. Il réfléchit à un moyen pour la faire changer d’avis et finit par trouver. Drake – Très bien je m’incline, vous avez raison. Mais vous ne m’en voudrez pas si je vous fausse compagnie. Je lui ai tout de même promit de passer du temps avec elle et sa compagnie m’est agréable. Tout de suite, la blonde s’enflamma. Que sous-entendait-il ? Que cette vipère qu’il la forçait à rencontrer était plus agréable qu’elle. Il allait voir, d’accord il avait gagné mais il était hors de question qu’il dise qu’elle était moins agréable qu’une autre noble de pacotille coincée dans son corset. Vaincue, elle abdiqua. Clara – Très bien, puisque vous le prenez comme ça je viendrais mais je serai peut-être en retard… Cela dépendra de mon humeur à ce moment là. Elle s’éloigna alors du vampire sans un regard, tout en cueillant des fleurs et en chantonnant une chanson d’enfant. [Fell’s Church, XXIème siècle]
Qui aurait pu croire que trois siècles plus tard, les deux jeunes femmes seraient pour ainsi dire amies. Qu’elles iraient jusqu’à plaisanter et rire ensemble ? Et à faire les pures folies ? Pas Drake en tout cas. Mais il n’était plus là pour le voir et c’était tant mieux selon la blonde. Il était bien trop strict. Elle, elle avait besoin de quelqu’un qui lâche, qui croque la vie à pleine dent, immortel ou pas. On ne sait jamais quand on peut mourir, un accident est si vite arriver. La blonde réenfila ses chaussures pendant que la brune se relevait. Celle-ci la regarda avant de dire en souriant : Vittoria – Moi aussi, je suis heureuse de te voir Clara. Je vais très bien, merci de t’en inquiété, et toi, pas trop en manque ? Tu ne pensais tout de même pas que je serais ton troisième mec de la soirée, c’est assez insultant ! La blonde eut un petit rire avant de répondre sur le même ton : Clara – Bien évidemment que je ne t’ai pas pris pour mon troisième mec de la soirée, ce que je croque sont de bien meilleur que tu l’es toi. Pas trop déçue j’espère ? C’était toujours comme ça entre elles, il fallait qu’elles se lancent des remarques à la figure mais rassurez-vous, cela les amusait plus que les énervait, fort heureusement. Vittoria – Non fa conclusioni affrettate Clara ! Clara eut un sourire pendant que la brune riait. Cela lui manquait l’italien. Elle avait appris la langue très facilement la première fois qu’elle y avait mis les pieds mais depuis elle ne pratiquait plus, l’anglais était la langue de l’avenir. La blonde sortit de ses pensées qu’en Vit’ reprit : Vittoria – Malheureusement, ni l’un ni l’autre. Il me faut beaucoup plus que ça pour être beurrée, bien que j’aurais aimé me savoir un peu moins sorbe. Quand au sang, je ne m’abaisserais jamais à en choisir périmé, c’est fou l’estime que tu as de moi. La brune rit encore avant de lancer à la suite : Vittoria – [Je remarque tout de même que tu as les mêmes références que moi, c’est rassurant. Sinon, ta soirée? Une idée de lieu ou une orgie pourrait avoir lieu? La blonde rit doucement avant de répondre : Clara – Mon estime de toi est toujours la même. Tu devrais le savoir. Pour l’orgie, je ne sais pas moi, dans une fête d’adolescents bourrés d’hormones. Mais très peu pour moi ce soir, j’en ai ma claque des gamins pré-pubères, ce que je veux c’est me mettre dans tous mes états mais avec un homme, pas un gosse. Des idées d’endroits pour ça ?
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| | | Vittoria D. Di Rinaldini
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| Sujet: Re: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Jeu 29 Oct - 10:45 | |
| [Cuisines de Versailles, plus de trois siècles dans le passé]Cela devait bien faire une semaine que la rencontre avait eut lieu. Une semaine que la brune avait rencontré l’insupportable et arrogante Clara. Oui, Vittoria ne pouvait pas la supporter, avec son sourire charmeur et hypocrite, sa façon d’être et de dire « je suis mieux que tout le monde »… C’était écœurement pathétique . Qui était-elle, si ce n’est un jeune vampire venant d’être transformé ? Bien sûr, c’était pour cela qu’elle était remplie d’orgueil et de ce sentiment d’ invincibilité. Elle n’était pas invincible. Si Vittoria le souhaitait, la brune ne faisait qu’une bouchée de la blonde, la mangeant toute crue… Mais un « nouveau-né » n’avait que peu de crédit aux yeux de la Romaine. C’est vrai, quoi, quel pouvoir pourrait-elle lui apporter ? Et l’idée de s’abreuver de ce sang souillé et malsain était des plus dégoûtantes. A cette pensée, la jeune femme fronça le nez et secoua la tête, attrapant une urne et enfonçant deux de ses doigts dans sa gorge. Très vite, ce qui devait arriver arriva : Elle vomit tout son soûl. Mon dieu... Voilà ce que cette fille lui faisait faire. C’était répugnant ! La jeune femme soupira et entreprit de sortir des cuisines, son « jardin secret » ou personne ne penserait à venir la chercher, quand elle se heurta contre quelqu’un. Voix – Veuillez excuser ma maladresse, je vous recherchais justement. Vittoria – Et pourquoi donc, si vous pardonnez mon indiscrétion. L’italienne se releva et contempla de haut en bas son interlocuteur. Drake. Bien sûr, elle le savait avant même de voir son visage ou d’entendre sa voix, mais elle le dévisageait quand même, histoire de marquer le coup. Avant même qu’il eût le temps de répondre, elle ajouta : Vittoria – J’ajouterais que c’est un plaisir de vous revoir, cher ami, et un exploit. Nous arrivons à nous croiser deux fois dans la même journée dont l’une sans l’avoir planifier. Que venez-vous faire ici-bas ? Ne me dites pas que vous cherchez à manger, je ne vous croirais pas. La brune projeta ensuite sa tête en arrière, comme elle savait si bien le faire, et laissa s’échapper un rire cristallin et suave à la fois. L’homme sourit, leva les yeux au ciel, puis reprit : Drake – Je vous cherchais, en réalité. Et j’avouerais sans peine que je ne m’attendais qu’a moitié à vous trouver ici. Vittoria – J’imagine que cela doit vous surprendre, en effet. Mais cela ne m’éclaire toujours pas sur la raison de votre venue, et permettez moi de douter que vous souhaitez passer encore un agréable moment en ma compagnie. Je crois avoir remarqué que celle de la petite blonde ne vous était que plus agréable. Drake soupira. Touché. Vittoria en était convaincue, il y avait quelque chose entre eux deux. Elle n’aurait sût dire quoi, de l’amour ou du sexe, mais il se passait forcément un truc. Son instinct ne la trompa jamais. En voyant la mine de son interlocuteur, la brune ne pût qu’esquisser un petit sourire en coin. Pas parce qu’elle avait vu juste, mais parce qu’il ne savait quoi répondre pour ne pas la vexée. L’italienne en profita pour essayer de s’éclipser. Elle n’avait aucune envie de parler de Clara. Vittoria – Vous m’excuserez, mon ami, mais des personnes espèrent ma venue et je ne voudrais en rien les faire trop attendre, ce sera très mal convenu. Drake se décida enfin à réagir, alors que la brune avait crié « victoire » (intérieurement parlant, bien sûr), et rattrapa la main de l’italienne. Elle se retourna, à moitié fulminante, et attendit qu’il daigne lui cracher ce qu’il tenait tant à dire. Drake – J’aurais aimer vous demandez vos impression sur Clara. Vittoria – Si je vous dis que je ne l’aime pas, et que je lui trouve une assurance qui ne devrait pas être, aurais-je droit à un de vos fameux sermons ? Drake – Non, je ne comptais pas vous en faire un, mais vous demandez de lui accorder un peu de votre temps, et de votre patience. Elle a besoin de connaitre d’autre que moi, mais de la même espèce, pour s’assagir un peu. Du moins, je l’espère. Votre présence ne pourrait que lui faire le plus grand bien. Vittoria – Votre chose vous échapperait-elle ? Il est bien mal à propos de ma part d’essayer de lui inculquer quoi que ce soit, si cela est le cas. Drake – C’est justement parce que vous avez tant en commun que je penses que vous lui seriez utile. Vittoria – Je ne suis pas une poupée que l’on tend à un enfant. Débrouillez-vous sans moi, mon ami. Drake – Laissez-lui au moins une seconde chance. Vous aviserez ensuite. Vittoria se tût à cette remarque. Elle réfléchissait, Drake le savait. Et il savait aussi parfaitement que si elle décidait qu’elle n’était pas convaincue, même la plus fine des ruses serait superficielle. Durant tout le temps que l’italienne prit pour raisonner, le vampire observa un silence religieux. Enfin, la brune attrapa son regard, signe qu’elle en avait fini avec ses pensées. Vittoria – Quand la voyez-vous ? Drake – Je soupe avec elle dans trois heures. Vittoria – J’y serais. Drake – Elle ignore votre venue, et je compte prendre congé quelques temps après le début du repas, soyez prévenue. Vittoria – En parlant de prendre congé, je vous revois donc ce soir, mon ami. Drake hocha la tête en signe de au revoir et, alors que la brune avec tourné les talons, elle se retourna une dernière fois et lança : Vittoria – Une dernière chose : Je ne suis pas comme elle et vous prierais de ne plus reformuler cette erreur. [De nous jours, Parc de Fell’s Church]Clara – Bien évidemment que je ne t’ai pas pris pour mon troisième mec de la soirée, ce que je croque sont de bien meilleur que tu l’es toi. Pas trop déçue j’espère ? Vittoria rit. C’est fou comme cette rencontre était différente de celles du passé. Peu être qu’elles s’entendaient si bien car Drake n’était plus là… Certainement, en fait. Mais passons. Vittoria – Déçue ? Pourquoi donc ? Je trouve cela plutôt flatteur, venant de toi, du moins, en ce qui me concerne. Je doutes que tes victimes soient de cet avis. L’italienne sourit. C’était bon, de parler avec Clara. Peut-être car elles ne se livraient jamais à de hautes confidences, et préférait se lancer deux trois remarques bien sentie. C’était le genre d’amitié simple, que Vittoria appréciait, même venant d’une femme. Clara – Mon estime de toi est toujours la même. Tu devrais le savoir. Pour l’orgie, je ne sais pas moi, dans une fête d’adolescents bourrés d’hormones. Mais très peu pour moi ce soir, j’en ai ma claque des gamins pré-pubères, ce que je veux c’est me mettre dans tous mes états mais avec un homme, pas un gosse. Des idées d’endroits pour ça ? Vittoria rit, puis fit semblant de se signer, repensant à sa désastreuse soirée. Vittoria – Crois-moi, les fêtes pré pubères n’ont rien d’une orgie, c’est même plus pitoyable et alarmant. Elle rit, rejetant sa tête en arrière, puis désigna les bières, comme preuve de ce qu’elle avançait. Après tout, ce soir, qui mieux que Vittoria pouvait savoir ce qu’était les fêtes d’adolescent décérébrés ? Vittoria – Il y a un groupe d’homme, plus loin dans le parc. Cela vaut peu être le coup d’aller voir. Au pire, on se casse, on va acheter de l’alcool fort, et on se cherche un mec à l’ancienne : en faisant la tournée des bars.
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| | | Clara M. Blood Dangerous and Beautiful Vampire
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| Sujet: Re: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Jeu 29 Oct - 19:33 | |
| [Salle de souper, Versailles, XVIIIème siècle]
La jeune femme se préparait tranquillement dans sa chambre avec toutes ses domestiques. L’heure du souper allait bientôt être donnée et il fallait absolument qu’elle soit irréprochable. Comme toujours. Clara était belle, elle le savait et depuis sa transformation, elle l’était encore plus. Son visage était pale, sa bouche était pulpeuse et rouge, ses cheveux étaient soyeux et d’un blond cendré qui la rendait désirable. Désirable, c’était le mot. On lui enfila ses sous-vêtements et on lui ordonna gentiment d’aller se tenir contre un mur. La blonde s’exécuta sans rechigner pour qu’on lui lasse son corset. Cette chose était une véritable torture et elle priait maintenant qu’elle se savait immortel que plus le temps avance, plus ces choses disparaissent ou alors soient plus confortable car ils avaient tendances à souligner à ses formes et c’était bien la chose qu’elle ne détestait pas. Puis une fois son corset lassé, on lui passa sa robe. C’était une magnifique robe de soie verte avec des arabesques dorés qui lui allait à merveille, sans doute une de ses préférés. Une fois habillé, on l’attira à la coiffeuse pour la poudrer, la maquiller et lui mettre une mouche. Pendant ce temps, elle laissa ses pensées dérivées. Drake lui avait semblé bizarre aujourd’hui. Distant, un peu nerveux, il l’avait même abandonné dans l’après-midi pour aller chasser soi disant mais elle n’était pas dupe et encore moins stupide. Il avait quelque chose à faire. Trouvait-il compagnie chez une autre femme qu’elle ? Cette pensée ne plut pas du tout à la jeune femme. Elle n’accepterait aucunement qu’il la délaisse pour une autre femme. Que soit physiquement. Cela voudrait dire qu’il aurait trouvé une femme plus belle qu’elle… La blonde aurait bien aimé savoir où ? Avec les pucelles ou chez les favorites du roi ? Ecœurant, tout simplement écœurant… Ou alors pire, il avait trouvé une femme avec une compagnie plus charmante que la sienne… Cela aussi elle aurait bien aimé le voir… Oh et puis non, ce n’était pas possible. Elle l’avait séduit, il l’avait partagé son sang avec elle, c’était tout simplement impossible qu’il puisse la « tromper » car officiellement, il n’y avait rien entre eux. Même si Versailles et ses rumeurs prétendaient le contraire… Elle finit par être prête et elle sortit de sa chambre. Dans le salon de ses appartements, Drake l’attendait et la blonde lui offrit un sourire charmant. Il était vraiment beau. Il se leva dès qu’elle entra dans la pièce et lui offrit une révérence en lui faisait un baisemain. Puis, il lui donna la bras qu’elle prit et ils partirent au souper. Tout en marchant dans les couloirs de Versailles remplit de monde, la jeune noble finit par poser la question qui lui brulait la langue depuis un certain temps : Clara - Mon cher ami, j’aimerais savoir une chose. Drake - Et qu’est-ce très chère ? Clara - J’aimerais savoir pourquoi vous avez insisté autant pour que nous soupions ensemble ce soir. Vous savez avec notre condition, je ne vois pas l’intérêt de nous montrer tous les soirs au souper, les gens vont finir par comprendre, s’ils ne nous voient pas manger. Drake -Deviendriez-vous responsable ? Clara -Loin de là, ne criez pas victoire de suite. Je trouve en fait que ces soupes sont ennuyants à mourir, ils ne m’ont jamais amusé et maintenant il m’ennuie encore plus. Drake - Je ne vois pas ce qu’il y a de monotone aux soupers, on y rigole énormément. Clara - On rigole des rumeurs… Je déteste les rumeurs et sourire pendant plus de deux heures n’est pas ce que j’appelle une bonne soirée. Drake - Vous verrez, vous aimerez celle-ci. Clara -Vous m’aviez aussi dit que j’aimerais votre amie, comment est-ce déjà… Ah oui ! Vittoria. Un nom détestable autant que sa personne. Je tiens à vous dire que si un jour je la croise, je ne lui tiendrai même pas une conversation. La jeune femme se tut et continua à marcher au bras de Drake qui maudissait en cet instant même le caractère de mule de la blonde bien qu’au fond ce soit cela qu’il l’est séduit chez elle. Elle était surprenante, tellement différente de ces autres nobles qui ne juraient que par le roi. Elle, elle voulait vivre, c’est pour cela qu’il l’avait transformé, parce qu’il savait qu’elle ne gâcherait pas son immortalité comme certains vampires. Enfin, qu’elle soit désirable à ses yeux n’était pas la question. Le fait est que Vittoria pensait exactement la même chose sauf qu’elle était plus sage et moins immature que sa jeune amie. Finalement, il ne prendrait peut-être pas congé ce soir, c’était plus prudent. Ils finirent par arriver à la salle de souper et Drake se dirigea vers leur table. Il tira la chose de la jeune femme qui s’assied avec grâce et en fit de même après elle. Il réengagea la conversation. Drake - Je trouve cela malpoli… Clara - Que trouvez-vous malpoli ? Drake - Si vous croisiez Vittoria, ce serait malpoli de l’ignorait. Clara - Au contraire mon ami, au contraire. C’est même de très bon goût. Ce qui est malpoli, c’est sa façon d’être, je trouve cette femme antipathique au possible. Drake - Vous exagérez… Clara - J’en étais sûre, cet après-midi, vous m’avez délaissé pour elle. Je ne veux pas savoir pourquoi mais ce que je trouve malpoli maintenant, c’est de mentir aux femmes. Drake - Tous les hommes le font. Clara - Certes et c’est pour ça que les hommes méritent de mourir plus tôt. Drake - Vraiment ? Vous avez tendance à voir les choses comme cela vous arrange. Clara - Et c’est pour cela que de mon point de vue, j’ai toujours raison. Vous devriez essayer, vous verriez toujours avoir raison est agréable. Elle eut un doux rire, cristallin et charmeur. Le même rire d’une petite fille et c’était extrêmement séduisant. Mais son rire se stoppa vite quand elle le reconnut. Ce parfum qu’elle avait senti une fois dans sa vie et si vous auriez voulu son avis, croyez-le, cela aurait été une fois de trop. Ses doutes se confirmèrent lorsqu’elle vit que Drake paraissait plus tendu. C’était donc cela, il l’avait invité. Clara lui jeta un regard froid. Drake - Ecoutez très chère… Clara - Non, vous écoutez-moi. Je n’aime pas qu’on se moque de moi et j’aime encore moins cette femme, soupez avec elle si l’envie vous en tient mais ne comptez pas sur ma disponibilité pour cela. Je n’aime pas cette femme et vous devriez sincèrement lui dire de prendre ses grands airs, elle est surtout pitoyable… Puis sur ceux, la blonde se leva et quitta la salle sans un regard en arrière. [Parc de Fell’s Church, Maintenant]
Clara sourit à Vittoria, alors que celle-ci riait. La blonde était assez heureuse de la rencontrer en ce soir, elle commençait à s’ennuyer. Certes, elle passait une bonne soirée mais cela faisait plus d’une semaine qu’elle passait des bonnes soirées et cela était assez ennuyant. Elle aurait préféré se mettre la tête à l’envers une bonne fois pour toute. Vittoria – Déçue ? Pourquoi donc ? Je trouve cela plutôt flatteur, venant de toi, du moins, en ce qui me concerne. Je doutes que tes victimes soient de cet avis. La blonde rit franchement. Clara - Moi je pense qu’elles sont plutôt ravies. Quitte à mourir, autant que ce soit une jolie fille canon moi qu’un vieux psychopathe. Et puis, ils emportent des bons souvenirs au paradis… Ou en enfer… Bon d’accord peut-être que les victimes n’appréciaient pas de mourir mais il fallait bien mourir un jour. Tuer par une magnifique femme ? Que rêvait de mieux ? Tuer par deux magnifiques femmes… Pourquoi pas… Vittoria – Crois-moi, les fêtes pré pubères n’ont rien d’une orgie, c’est même plus pitoyable et alarmant. La blonde sourit alors que la brune lui pointait les bières du doigt. La jeune femme en ramassa une et la décapsula et e but une gorgée. Clara - Les ados… Quelle horreur ! Enfin, ils ont bon goût la plupart du temps, leur sang est jeune et délicieux. Mais oh grand jamais je m’abaisserai à avoir un relation sexuelle avec eux. Je n’ai pas le temps de les dépuceler moi, ils n’ont qu’à se rabattre sur leurs profs canons, ils n’ont que ça à faire. Enfin, un prof canon, je me demande si ça existe… La blonde sourit une fois de plus en buvant une autre gorgée de bière. Qu’allait-elle faire ce soir ? Vit’ répondit à sa question. Vittoria – Il y a un groupe d’homme, plus loin dans le parc. Cela vaut peu être le coup d’aller voir. Au pire, on se casse, on va acheter de l’alcool fort, et on se cherche un mec à l’ancienne : en faisant la tournée des bars. La blonde eut un énième de sourire avant de se tourner vers le lieu que son amie lui indiquait. Clara - Très bien mais c’est moi qui prend les plus canons. Et sur ces mots, la blonde partit en direction de leurs proies sans doute suivi par la brune.
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| | | Vittoria D. Di Rinaldini
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| Sujet: Re: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Lun 2 Nov - 11:53 | |
| [-466, Forum de Rome, Rome Antique]Vittoria – Et peux-tu me dire pourquoi je devrais prêter une quelconque attention à ces gens ? Ils sont pitoyable, inintéressant, à tel point que je meurs d’ennuis avant même qu’ils n’aient ouvert la bouche. Assise sur les marches du forum, sa longue tunique blanche moulant parfaitement ses formes, la jeune femme afficha un air renfrogné, ses sourcils étant froncés et son doux regard bleu semblant prêt à tuer le premier qui lui ferait objection. Elle savait qu’elle était magnifique, mais peu lui importait en ce moment précis. Les autres savaient parfaitement qu’elle était la plus belle, la plus canon, la plus splendide de toutes, ils n’avaient pas besoin qu’on le leur rappelle. Du moins, c’était la philosophie de la jeune brune qui, d’ordinaire, souriait. En face d’elle se trouva un homme, riant. Il paraissait plutôt jeune, grand, et avait lui aussi des cheveux noir encre, mais ses yeux, pourvus d’un éclat étrange, étaient brun. En soit, il paraissait irrésistiblement sexy, et prétendait au titre de « créateur » de la jeune brune, d’ailleurs, il se plaisait à le lui rappeler. Marcus – Je t’en pries, Vittoria, tu dois élargir ton cercle de connaissance. Qui sait ? Peu être un jour ne serais-je plus là, et tu seras bien contente d’avoir des gens vers qui te tourné. A cette remarque, la jeune brune fronça les sourcils un peu plus. Elle savait parfaitement que, dans un avenir proche ou lointain, Marcus ne comptait pas disparait mystérieusement, assassiné par un autre vampire. Il ne la laisserait pas. JamaisVittoria – Plutôt être seule que de rester avec eux. Ils me donnent envie de vomir, avec leur manières, leurs règles à respecter. Je ne voudrais pas me savoir en si mauvaise compagnie, et je pensais qu’il en allait de même pour toi. Marcus – Personnellement, je trouve leur présence plutôt distrayante. Ils ne peuvent que t’apprendre énormément, cela ne te fera aucun mal, crois-moi ! Vittoria – J’ai l’éternité pour apprendre. Laisse-moi donc abuser de mon nouveau statu en toute débauche et irrégularité. Ce que dois savoir, la vie me l’apprendra. Et puis, je pensais que c’était ce qui te plaisait chez moi : Ma capacité à changer de peau comme de chemise, passé du coq à l’âne sans demander mon reste et sans chercher à me changer pour vivre un peu plus longtemps dans une société minable à en crever. Marcus – Ne sois pas si sure de toi. Si je n’étais pas là, tu serais morte sans même avoir goûté à un semblant d’éternité, cette éternité à laquelle tu tiens temps. Etrange, non ? Les modes, les gens, les lieux, les coutumes, les fêtes, tout finira par t’ennuyer, ne devant qu’une affreuse routine à laquelle tu tenteras de d’extraire chaque jour un peu plus, où que tu ailles. Tu ne t’amuseras pas, ne pourras pas toujours en faire qu’a ta tête, et pourtant, tu parles de l’infini comme si c’était, pour toi, la chose la plus splendide du monde, une merveille. A cette remarque, Vittoria ne répondit pas. Laissant le silence s’installer. C’était petit. C’était très petit, ce que Marcus venait de dire. Pourtant, la brune avait une affreuse boule dans la gorge, qui la tiraillait, depuis quelques secondes. Elle aurait pût dire, affirmer, hurler n’importe quoi avec autant de conviction qu’il est possible d’en avoir, cela n’aurait rien changé. Il n’avait que trop raison, et le pire, c’était qu’il le savait. Vittoria tenait à cette éternité nouvelle bien trop fortement, comme si elle dépendait. Elle était trop avide du pouvoir qu’elle goûtait à peine, se lassait de plus en plus vite des gens, des choses. Pourtant, à cette époque, quitter Marcus, ce minable[ i], [i]pitoyable et suffisant Marcus, lui semblait encore impensable. Bon, l’idée la tentait, mais pour l’instant, elle ne partirait pas. [Trois siècles dans le passé, Versailles]Vittoria était magnifique. Elle le savait, et se sentait comme tel. Le mince sentiment de culpabilité qui l’avait envahit quelques secondes plutôt s’était évanouit. Non. Elle n’était trop bien habillée pour diner avec cette Clara, insupportable et arrogante… Elle ne serait jamais trop bien habillée. Sa robe était caramel, avec des fils d’or brodés, et un décolleté un minimum plongeant, tout en subtilité. Ses cheveux, quand à eux, étaient tirés dans un chignon compliqué que ses domestiques avaient mit une heure à faire tenir proprement. En bref, Vittoria était splendide, et rayonnait. La jeune femme arriva donc à l’heure convenue, au diner. Bien sûr, je ne dirais pas que tous les regards se retournaient sur son passage, mais, chose sûre, tout le monde l’avait vu. La Cour voyait tout le monde, cancanait sur tout le monde et jasait dès que possible. Elle repéra vite Drake, assis seul à une table. En l’apercevant, et en sentant le parfum encore chaud de Clara flotté tout autour de lui, la brune ne pût qu’éclater de rire. Un rire fin, doux, clair et pourtant étrangement suave. L’italienne alla sans peine s’assoir à ses côtés, se servant un verre de vin. Elle n’avait, certes, plus besoin de manger, mais cela ne changeait rien à son goût prononcer pour le vin de qualité. Elle y plongea lentement ses lèvres, fermant les yeux pour se délecté de la première gorgée. Vittoria – Je suis navrée de ma moquerie d’il y a quelques instants, comprenez toute fois que la situation est des plus cocasse et ironique. Je suis toute fois ravie de diner en votre compagnie, très cher, et ne déplorerais pas plus longtemps l’absence de votre amie. J’avais déjà le doute qu’elle vous laisserait quoi en apprenant ma venue. Mais je vous trouve soucieux ? Drake – Et bien je ne peux que m’inquiéter de Clara, voyez-vous, et j’ai bien peur de ne pas vous être d’une très agréable compagnie ce soir. Vittoria – Voyons, très cher ! Il serait très mal convenu de laisser là une dame de la cour, qui plus est si elle apprécie votre présence. Un homme qui a vécut dans l’intrigue un certains temps, ne peut plus s’en passer ; toute autre vie pour lui est languissante., a un jour dit La Bruyère. Cela correspondrait parfaitement à l’était d’esprit de la brune ce soir là. La Cour voulait jaser. Elle jasait déjà du départ improvisé de Clara, certains optant pour une querelle d’amoureux. Il était hors de question que Vittoria ne vienne pas mettre son grain de sel et alimenter les rumeurs. Clara était sotte de ne pas avoir compris tout cela plus tôt : La Cour était un jeu, les rumeurs une plaisanterie des plus divertissantes. Vittoria se délectait, trouvant cela affreusement drôle, une véritable mascarade à la Comedia dell’Arte, que même les meilleurs dramaturges ne saurait dépeindre avec exactitude, donnant aux personnages un aspect trop grotesque. C’était hilarant, un passe-temps, et personne n’avait pris la peine d’informer la pauvre petite Clara, qui trouvait cela stupide et sans intérêt. Elle était niaise, naïve, se rebellant contre un système et des coutumes qu’elle avait connu toute sa vie, sans un seul regard extérieur sur l’affaire. Elle s’en rendait plus pitoyable encore que tout les autres. Vittoria se ferait donc un plaisir, une joie, de lui faire vivre l’enfer des rumeurs, lui prouvant que, même si elle prétendait ne pas y prêter attention, elle était forcée d’écouter ce qui se disait d’elle, ou de Drake, et ne valait donc pas mieux que celles qu’elle traitait de vipère. Drake – Je m’en voudrais de vous retenir plus longtemps, mon amie. Je ferais sûrement mieux d’aller voir l’état de Clara. Vittoria – Ne gâchez pas votre soirée pour une gamine capricieuse, je vous prie. Une fois cela dit, Vittoria leva les yeux aux ciels et se pencha vers l’oreille du vampire, murmurant : Vittoria – De plus, il serait dommage de ne pas profiter de ce diner pour créer des rumeurs. Cela ne pourrait qu’intriguer votre petite protégée et la faire revenir vers vous. Ainsi, la brune projeta sa tête en arrière, laissant une fois de plus éclater son splendide et mélodieux rire, puis souffla, de nouveaux à l’oreille de son compagnon. Vittoria – Faites moi confiance. Dans quelques minutes, je vais finir mon verre, me lever, vous lancer un regard entendu puis partir le plus langoureusement possible. Attendez trois minutes, puis rejoignez vos appartements. L’italienne lui fit ensuite le plus beau des sourires, finit son verre, lui lança un regard entendu et parti, des pairs d’yeux braque sur elle. Non, il ne se passerait rien entre elle et Drake mais oui, tout le monde allait être convaincue du contraire. [De nos jours, parc de Fell’s Church]Clara – Moi je pense qu’elles sont plutôt ravies. Quitte à mourir, autant que ce soit une jolie fille canon moi qu’un vieux psychopathe. Et puis, ils emportent des bons souvenirs au paradis… Ou en enfer… A cette remarque, et pour toute réponse, la brune rit une nouvelle fois, laissant de nouveaux ses cheveux voleter au vent, découvrant sa dentition parfaite. Clara – Les ados… Quelle horreur ! Enfin, ils ont bon goût la plupart du temps, leur sang est jeune et délicieux. Mais oh grand jamais je m’abaisserai à avoir une relation sexuelle avec eux. Je n’ai pas le temps de les dépuceler moi, ils n’ont qu’à se rabattre sur leurs profs canons, ils n’ont que ça à faire. Enfin, un prof canon, je me demande si ça existe… Vittoria – Les profs canons existent, cara*, autant que cela peut être amusant de dépuceler un idiot : Plus de possibilité de virer dans le sadisme sans qu’il ne pipe mot, et il ne se rend compte de rien dès qu’il se fait tuer. C’est certes pitoyable, mais c’est une expérience que je te recommande vivement de tenter, juste pour l’avoir fait une fois. Après, les profs canons aussi ont leur charme… A cette dernière remarque, la brune ne pût s’empêcher de se mordre discrètement la lèvre. Clara – Très bien mais c’est moi qui prend les plus canons. Vittoria – Non sogni troppo, Clara !** Après cette dernière phrase en italien, la brune ne tarda pas à rejoindre son amie, arrivant à la hauteur des hommes. Tous avaient quelque chose d’incroyablement sexy. Etaient-ils pour autant canon ? A voir… La belle leur adressa donc un sourire des plus charmeurs, découvrant ses dents blanches. Vittoria – Je suis navrée de vous déranger, mais mon amie et moi, on se demandait si vous étiez du genre à sauver la soirée d’inconnue ? Homme n°1 - Et bien, on peut faire une exception pour vous. A cette remarque, l’un des hommes tendit un verre d’alcool fort à la brune, un mélange, sans aucun doute. Elle accepta volontiers et s’assit dans l’herbe à côté de celui qui leur avait le premier adresser la parole, avalant le liquide cul-sec. Celui lui ayant tendu la boisson fit de même à Clara. Homme n°2 – En quoi votre soirée était-elle si désastreuse? Vittoria – En fait, il nous fallait un prétexte pour vous aborder. Vous ne nous en voulez pas ? L’italienne rit ensuite, de ce rire doux, clair et indéniablement suave, un sourire ravageur sur ses lèvres rouges. Vittoria – Et vous ? Qu’est-ce qui vous amène dans le parc à cette heure ? [*cara=Darling **Ne rêve pas trop, Clara!]
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| Sujet: Re: Après une soirée rattée [Clara M. Blood] Mer 4 Nov - 12:46 | |
| [Versailles, pendant le souper, dans les jardins, XVIIIème siècle]
La jeune femme n’était pas en colère, elle était folle de rage, furieuse et tant d’autres adjectifs auraient pu décrire l’état de colère dans lequel se trouvait la blonde. Elle en voulait à Drake de lui avoir tendu ce piège, elle n’était plus une gamine. Et pourtant, il la traitait comme. Quand elle était humaine, il s’en fichait royalement de ce qu’elle faisait, elle pouvait dépasser toutes les limites humaines qu’il ne disait rien alors quand elle voulait d’amuser avec son immortalité, monsieur ne trouvait rien d’autre à faire que de lui imposer la présence de cette horripilante Vittoria. La blonde ne pouvait tout simplement pas la supporter. Elle avait cet air condescendant qui l‘insupportait. Elle se prenait pour ce qu’elle n’était pas. Ce n’est pas parce qu’elle était un vampire depuis plus longtemps qu’elle, qu’elle en savait plus. La blonde souffla en avançant dans les jardins au milieu des roseraies qui à son grand plaisir étaient désertes. A son grand malheur et même si cela lui coutait beaucoup, elle devait bien avouer qu’elle avait tort, Vittoria était bien plus vieille qu’elle et elle en savait bien plus qu’elle. C’était un fait, elle avait vécu bien plus longtemps qu’elle et par conséquent avait plus d’expérience. Le seul avantage dans l’histoire c’est que la jeune femme ne se gênerait pas pour l’appeler la grand-mère la prochaine fois que celle-ci la regardait comme si elle n’était rien. Ce qui consolait la jeune femme, c’est qu’au fond, la brune était jalouse. Et Clara pouvait citer un grand nombre d’exemple pour le prouver à son grand bonheur cette fois-ci. La brune la haïssait parce que Clara était noble, parce qu’elle était aussi belle, peut-être même plus belle. Elle avait le charme de la jeunesse, cette joie de vivre qui faisait que la brune était verte de jalousie, elle qui se croyait si supérieure. Elle la jalousait parce que Drake la préférait à elle, parce que Drake était bien plus proche d’elle. Clara se doutait bien que la brune ne devait n’avoir aucune envie d’avoir une liaison avec le jeune homme. Mais elle détestait qu’il la fasse passait avant tout. Elle détestait qu’elle soit sur le même pied d’égalité. Et surtout elle haïssait le fait que Clara était jeune, bien plus jeune qu’elle et que par conséquent, elle soit plus attrayante, parce que des siècles en plus faisaient toute la différence. Clara finit par sourire, elle avait presque envie de retourner là-bas et de lancer un grand-mère à la brune rien que pour la faire enrager. Mais ce n’était qu’un presque et la blonde savait qu’elle ne le ferait. C’était tellement sans finesse et pitoyable que la brune l’aurait remise à sa place en un claquement doigt. Non, il fallait attendre le bon, le lâchait comme une bombe. Il fallait attendre tout simplement. La blonde finit par revenir vers la cour principale où se trouvait une magnifique fontaine. La blonde décida d’aller contempler l’eau tombait dans le bassin. C’était comme des milliers de cristaux qui dansaient sous la lumière de la lune, c’était un spectacle dont la blonde ne se lasserait jamais. Pendant dix minutes, elle regarda ce magnifique ballet d’eau. Mais bientôt, elle entendit des pas approchaient et un parfum qui lui était bien connu et qu’elle détestait énormément. Ils virent la déranger dans ce moment de calme et de tranquillité. Elle pria pour que ses pouvoirs lui fassent défaut mais lorsqu’elle se retourna, elle vit bel et bien, à son grand regret, sa belle-mère. Evidemment qu’elle ne s’était pas trompée, bien sûr que ses pouvoirs n’avaient pas eu de défaillance, c’était stupide de sa part de penser le contraire. C’était comme lui dire que les fées existaient… Sophie de Mariviers était le nom de sa belle-mère. Il y a longtemps, elle avait été jeune et belle. Mais le temps ne lui avait pas réussi et elle était devenue vieille et aigrie. Problème que la blonde ne connaitrait jamais puisqu’elle était immortelle. Et bien que sa dite belle-mère n’est pas conscience de sa chance, elle la haïssait parce qu’elle était bien plus belle qu’elle et elle avait bien plus de prestance qu’elle ce qui faisait que quand elles étaient toutes les deux avec la société tous les regards suivaient la blonde et non Sophie ce qui la mettait hors d’elle. Elle la jalousait plus que tout. Au fond, la blonde aurait très bien pu s’en amuser et en être heureuse. Mais là, elle n’était pas d’humeur. Et le sourire hypocrite que sa belle-mère lui adressait montrait à la blonde qu’elle allait passer un mauvais moment. Sophie - Je suis venue voir comment vous alliez ma chérie. La blonde regarda sa belle-mère avant de se tourner de nouveau vers la fontaine et de lever les yeux aux ciels. Il n’y avait pas plus hypocrite. Clara savait bien que si cette femme détestable, ce n’était pas pour prendre de ses nouvelles mais pour l’enfoncer un peu plus. La jeune femme décida donc de rentrer dans son petit jeu et de s’en débarrasser au plus vite. Clara - Je vais bien ma chère belle-mère. Sophie - Vraiment, j'en suis heureuse, si Drake ne vous importe peu. J’avais peur qu’en apprenant l’histoire entre Drake et cette femme, Vittoria, il me semble. Clara leva les yeux une fois de plus, et voilà, la bombe avait été lâché. Quelle discrétion ! Jamais elle n’avait dit qu’elle se fichait de Drake bien que cela ne soit pas faux. Le jeune homme commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs avec sa Vittoria, elle n’avait pas besoin d’elle, elle n’avait pas besoin de lui non plus. Il devrait faire attention à lui. La jeune femme poussa un soupir discret se demandant qu’elle était cette rumeur encore qui courait. La blonde se retourna vers sa belle-mère et d’un air agacé dit : Clara - Quelle est donc cette rumeur folle ? Sophie - Eh bien, après votre départ, cette Vittoria est arrivée et a pris votre place. Quelques minutes plus tard, elle partait en lançant à ce coquin un regard indécent. Et il est parti à sa suite, je ne veux même pas savoir ce qu’il s’est passé par la suite. La jeune femme ne dit rien. Elle n’était pas en colère, elle était folle de rage, furieuse et tant d’autres adjectifs auraient pu décrire l’état de colère dans lequel la blonde se trouvait. Mais cette fois, elle ne marcha pas, elle ne regarda pas l’eau tomba. En un rien temps, elle s’approcha de sa belle-mère qui perdit son sourire triomphant. Et puis elle eut peur. Peur en voyant le visage de sa belle-fille se transformait. Ses yeux injectaient de sang, ses canines et c’est quand elle fut vidée de sa dernière goutte de sang, que sur ses lèvres se forma le mot vampire. [Versailles, appartements de Clara, quelques jours plus tard]
La jeune femme était tranquillement installée sur un des canapés de son petit salon, un livre à la main. Elle lisait un ouvrage sur le nouveau monde, l’Amérique. Clara commençait à s’ennuyer ici à Versailles et elle envisageait très sérieusement de partir voyager dans le monde, après tout, elle avait l’éternité devant elle alors elle pouvait bien en profiter. Ce qu’elle lisait était très passionnant, les paysages décris semblaient être magnifique et il y avait quelques indices qui faisaient croire à la jeune femme que des vampires vivaient là-bas. Soudain un claquement la fit sursauter et leva son beau vers un Drake qui semblait énervé. Allons bon, qu’avait-elle fait cette fois ? Drake - Vous êtes fière de vous ? Clara - Je suis toujours fière de moi, de ce que je suis et de ce que je fais donc la réponse est mon ami mais éclairez donc ma lanterne, de quoi suis-je fière ? Drake - A votre avis ? Votre belle-mère vient d’être repêchée. Clara - Oh ! Drake - Oui oh, ils ont déjà ouvert une enquête. Clara - Si elle dure autant que celle sur la mort de mon père, nous n’avons aucun soucis à nous faire, en fait même si elle durait plus longtemps, nous n’aurions aucun soucis à nous faire, vous êtes bien trop paranoïaque mon cher ami. Néanmoins, je retire ce que j’ai dit, je ne suis pas fière de moi, je suis extrêmement fière. Drake - La seule chose dont je pourrais vous attribuer le mérite, c’est que cette fois, le corps a mis plus de temps à être retrouvé. Mais il faudrait que je sorte la situation de son contexte pour vous félicitez un minimum. Clara - Eh bien au lieu de vouloir m’apprendre des choses inutiles, apprenez-moi comment camoufler des corps, celui de ma gouvernante n’a toujours pas été retrouvé. Drake - Si je faisais ça, les cadavres s’amoncelleraient. Ne tuez que lorsque c’est nécessaire et pas des gens de votre famille, je vous en supplie, on finira par vous soupçonnez. Clara ne répondit pas, elle n’avait nullement envie de débattre sur le sujet. Il allait remettre Vittoria sur le tapis et la blonde avait encore moins envie de penser à elle. D’ailleurs, elle la chassa de ses pensées et retourna à sa lecture, faisant comme si Drake n’était plus là. Il finit par s’asseoir et la regarda lire. Dieu qu’elle était belle dans sa robe couleur rouge sang aux arabesques pourpres, on aurait dit un princesse. Une princesse des plus cruelles. Il ne pouvait pas lui en vouloir même si son comportement l’exaspérée. Drake - Dîtes-moi très chère, puis-je au moins savoir pour quelle raison vous l’avez tuez ? Clara - Elle m’a annoncée une nouvelle très déplaisante. Drake - J’espère ne jamais vous annoncez de nouvelles désagréables. Clara - Craignez-vous une trahison de ma part ? Drake - Non, bien évidemment que non. Clara - Tant mieux, car vous me vexeriez une fois de plus. La nouvelle vous concernait. Drake - Vraiment ? Clara - Vraiment. La petite rumeur que vous avez lancé vous-même avec votre chère amie. Drake - Oh ! Clara - Oh, en effet. Drake - C’était faux entièrement faux, vous le savez Clara. Clara - Bien évidemment que je le sais. Je vous connais et je commence à la connaître elle et je l’apprécie de moins en moins, c’est fou… Néanmoins, bien que moi je le sache, la cour ne le sait pas et j’ai été humilié ni plus ni moins. Drake - Vous vous fichez des rumeurs, vous le dîtes vous-même. Clara - Certes mais j’ai tout de même été humilié. Et si vous n’étiez point rentré dans son petit jeu, je n’aurai pas été humilié. A choisir entre être humilié et ne pas l’être, je choisis de ne pas l’être. Drake - Si vous n’étiez pas parti, cela ne serez jamais arrivé. Clara - Je n’aime pas qu’on m’impose des choix, je suis assez grande pour me débrouiller seule. Qu’espériez-vous avec cette rumeur, que je revienne en courant, vous rêvez éveillé. Je me fiche des lits que vous fréquentez tant que je suis pas mêlée à tout cela. Vous n’êtes pas mon père, je n’ai plus père, j’ai préféré m’en débarrasser. Drake - Que puis-je faire pour que vous m’excusiez de ma maladresse, c’est vrai que c’était idiot de croire cela. Clara - Lancez une rumeur, dîtes que vous préférez ma compagnie à la sienne. Drake - Cela ne la vexera pas, vous le savez ? Clara - Je la prendrais pour une idiote si c’était le cas mais je suppose que si elle a le choix entre être humiliée ou ne pas l’être, elle choisirait de ne pas l’être. Drake - Très bien, je vais le faire, vous voulez diner en ma compagnie ce soir ? Clara - Avec plaisir, venez me chercher. Pour toute réponse, Drake lui offrit un tendre sourire et partit pendant que Clara pensait qu’il devrait peut-être se méfier d’elle, on ne sait jamais, un malheur est si vite arrivait. [ Fell’s Church, parc, à notre époque]Vittoria – Les profs canons existent, cara*, autant que cela peut être amusant de dépuceler un idiot : Plus de possibilité de virer dans le sadisme sans qu’il ne pipe mot, et il ne se rend compte de rien dès qu’il se fait tuer. C’est certes pitoyable, mais c’est une expérience que je te recommande vivement de tenter, juste pour l’avoir fait une fois. Après, les profs canons aussi ont leur charme… Clara leva un sourcil, montrant son désaccord. Elle ne trouvait qu’il n’y avait rien de sadique à dépuceler un ado mais elle ne dit rien. Pour sa part, elle n’irait pas perdre son temps dans un lit d’ado. Elle, elle préférait les profs canons, plus sympathique et bien plus agréable. Toutes deux partirent en direction des hommes, ils étaient quatre au total. Ce fut Vittoria qui prit la parole en première. Vittoria – Je suis navrée de vous déranger, mais mon amie et moi, on se demandait si vous étiez du genre à sauver la soirée d’inconnue ? Homme n°1 - Et bien, on peut faire une exception pour vous. Clara sourit. Ils avaient tous mordu à l’hameçon, que c’était prévisible ? Elles allaient s’amuser finalement ce soir. Un des hommes tendit de l’alcool à la brune qui le prit et s’assied puis il fit de même avec la blonde qui prit grand soin de s’asseoir entre deux hommes avant de boire une gorgée dudit alcool. Vittoria – Et vous ? Qu’est-ce qui vous amène dans le parc à cette heure ?Homme n°3 - L’envie de rencontrer des jolies filles. Clara eut un sourire amusée, celui-là n’avait pas l’air d’être la dragueur de l’année. Homme n°4 - Ce qui est plus intéressant, c’est de savoir comment on peut vous aider pour que votre soirée se termine bien, ce serait malpoli de notre part de ne pas vous aidez. Alors ?
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